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Liste des 85 Multinationales Qui soutiennent la guerre en RD Congo

Coltan-en-rd-congo-cheikfitanews.jpg

Le saviez-vous ? Il y a du sang dans mon portable et ma TV, c’est ce que je viens de découvrir en regardant un ancien reportage de Canal Plus datant de 2009 sur le pillage des matières premières de la RDC, notamment le Coltan, par les multinationales occidentales. Le Coltan est un minerai entrant dans la composition de nombreux composants électroniques que l’on retrouve dans les portables, les télévisions, les ordinateurs, les armes : missile. Voici la liste des 85  multinationales (ci_dessous) mises en cause par l’ONU, dans le pillage de la RDC et dans le financement indirect de la guerre civile à l’Est, dans un rapport de 2003. Suite à ce rapport, l’ONU n’a pris aucune sanction et n’a pas fait appliquée l’embargo préconisé. - 

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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 13:06
Les coulisses du sommet de Paris : Sassou et Fatshi

Bruxelles, le 21 mai 2021

Par Cheik FITA

« Mr le Président ! Mr le Président ! » Tel était le cri que la plupart des journalistes lançaient à leur Président afin de les prendre en photo lors de leur arrivée au Sommet de Paris du 18  mai 2021.

Mince récolte.

Je vois alors Denis Sassou Nguessou du Congo Brazzaville descendre  de sa limousine et se diriger vers la haie d’honneur et je lui lance alors :

« Mokonzi Kot’oyo ! »

Avec  un large sourire, le Président congolais se retourne et tout le monde en profite pour lui prendre une photo.

Vient  le tour du Président de la RD Congo, Félix Tshisekedi. Là je me suis juré de ne pas rater l’occasion.

Et je crie très fort : « Béton ».

Bingo !

Le Chef d’Etat congolais se retourne et s’arrête même.

Les confrères me demandent par la suite : « Comment as-tu fait pour les convaincre ? »

« Na se ya motema namilobi, botuna bana mboka ! »

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Published by Cheik FITA
20 mai 2021 4 20 /05 /mai /2021 06:15
Billet. Kagame-Tshisekedi : « C’est le dernier qui a parlé qui a raison »

Bruxelles, le 20 mai 2021

Par Cheik FITA

Alors qu’ils étaient tous les deux à Paris pour le sommet  sur le financement des économies africaines, Paul Kagame le Président rwandais a parlé dans un média français.

Quarante-huit heures plus tard, Félix Tshisekedi, le Président congolais a aussi parlé dans quatre médias.

En 1989 l’artiste française Amina Annabi avait chanté :

« C'est le dernier qui a parlé
Qui a raison dans ta maison…

Dis-moi au nom de quelle nation
Tu lèves le ton dans ma maison,

C'est le dernier qui a parlé
Qui a raison de toute façon… »

De Paul Kagame à Félix Tshisekedi, qui a raison ?

Avant cette passe d’armes, depuis son arrivée au  pouvoir, Félix Tshisekedi,  n’a cessé de prendre des initiatives de paix et d’entente entre la RD Congo son pays et ses voisins dont le Rwanda.

Lors de son entretien à la télévision, sur les questions ayant trait à la RD Congo, le Président rwandais s’est présenté comme un saint dans ses réponses.

  • Pour les millions de morts à l’Est du Congo depuis l’accession de Kagame au pouvoir par les armes? Rien à voir avec l’armée du FPR,
  • Le rapport mapping de l’ONU? Un tissu de mensonges,
  • Le Prix Nobel congolais, Dr Mukwege ? Une personne manipulée.
  • La mission de l’ONU au Congo ? Un échec.

Presqu'obligé de communiquer, le Président congolais a donc aussi parlé.

Et réponse du berger à la bergère ? « Laissons la justice suivre son cours ».

Le rapport Mapping de l’ONU?

-Ce n’est pas la RD Congo qui l’a rédigé,

-Ce n’est pas non plus l'œuvre du  Prix Nobel de la Paix Dr Mukwege !

Sereinement, le Président congolais a clos le débat.

Depuis vingt-sept ans que le Président Kagamé est au pouvoir, les millions de morts congolais ne cessent de demander justice. Visiblement un poids quotidien pour Mr Paul Kagame.

Une illustration :

Mardi 18 mai 2021 lors de l’arrivée des Chefs d’Etat au Palais Ephémère de Paris, nous étions plusieurs journalistes à tenter de photographier les Présidents, en les interpellant souvent afin qu’ils daignent faire un geste en direction de la presse pour une photo. Paul Kagamé est de ceux qui étaient passés sans un regard pour nous, alors que le Président Tshisekedi s’était même retourné et arrêté… Tout un symbole.

« C’est le dernier qui a parlé qui a raison ».

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Published by Cheik FITA
19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 04:33
Photo. Président Tshisekedi et Mme Kristalina Georgieva

Photo. Président Tshisekedi et Mme Kristalina Georgieva

Paris, le 18 mai 2021

Par Cheik FITA

Lors du Sommet de financement des économies africaines tenu le 18 mai 2021 au Grand Palais Ephémère de Paris, des chiffres à donner le tourniquet au profit de l’Afrique ont été avancés par le Président Macron, hôte du sommet : trente milliards d’euros déjà disponibles, mais avec l’ambition d’atteindre cent milliards d’ici l’année prochaine.

Et comme garante de ces chiffres, Mme Kristalina Georgieva directrice du fond monétaire international.

La présence à ce sommet de plusieurs dirigeants africains est un gage supplémentaire du sérieux de ce « deal » entre les pays africains, les grandes puissances et les grandes institutions mondiales : Félix Tshisekedi de la RD Congo bien sûr en tant que Président de l’OUA, ainsi que les Présidents de près d’une vingtaine de pays africains.

Ce sommet est la conséquence des effets de la pandémie du coronavirus qui a frappé tous les pays du monde, et mis à mal les économies de tous les pays.

Comme l’a dit le Président Macron, pour contrer la propagation  de la pandémie du coronavirus et se protéger, les pays développés ont été obligés de freiner leurs machines économiques avec comme conséquence de grosses pertes. Mais ils avaient la capacité de se relever juste après, mobilisant des moyens financiers énormes pour la relance de leurs économies.

Par contre, l’économie des pays africains a été laminée par le passage de la bourrasque COVID 19.  Conséquence, non seulement les pays africains sortiront de la pandémie COVID 19 plus pauvres, mais ils ne seront pas à l’abri d’une éventuelle nouvelle vague de COVID 19.

Pour le Président Macron, les pays développés ont déjà trouvé la parade : la vaccination à grande échelle de leurs populations. Ce n’est pas un slogan, c’est déjà une réalité.

Et en Afrique ?

Grâce au projet COVAX qui a permis aux différents pays africains d’avoir accès au vaccin, les pays africains peuvent aussi vacciner leurs populations.

Hélas, la vaccination sur le continent africain a des sérieux ratés. Le Président Tshisekedi a donné le cas de la RD Congo où à peine 10.000 personnes ont accepté de se faire vacciner car très méfiants, suite à une campagne contre le vaccin qui était arrivé en RD Congo, l’Astra Zeneca que plusieurs pays occidentaux ont récusé !

Au Sénégal par contre, selon le Président Macky Sall, 400.000 personnes ont pu être vaccinés grâce à une campagne très précoce montrant le danger du coronavirus. Et le Sénégal est demandeur d’autres lots de vaccins !

Après les chiffres, les questions.

  • Depuis les indépendances, il y a eu plusieurs sommets du genre, le sommet de Paris, ne pourra-t-il pas être « un sommet de plus » ?
  • A quoi est due cette soudaine bienveillance des grandes puissances pour les pays africains ?
  • Croulant déjà sous des dettes abyssales depuis des années, les pays africains, sauront-ils bien gérer ces fonds, les fructifier pour les rembourser car ce n’est pas un cadeau ! Déjà que les institutions de Bretten Woods n’ont pas bonne presse dans les pays africains !

Autant dans le discours du Président Macron que dans celui du Président congolais Félix Tshisekedi, deux pistes intéressantes ont été avancées:

  • Soutenir et financer les projets des femmes,
  • S’appuyer sur la jeunesse véritable moteur de développement en soutenant aussi les PME des jeunes.

Mais sans se faire d’illusions, le Président Tshisekedi a averti ses pairs africains : il faut la bonne gouvernance.

A ce niveau, les pays africains ne peuvent pas pavoiser. Mais c’est une nécessité.

Les populations africaines doivent d’ores et déjà se mobiliser pour la gestion de cette manne, en se réappropriant le projet.

 

 

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18 mai 2021 2 18 /05 /mai /2021 15:05
Flash. Sommet de financement des économies africaines à Paris. Qu’en attendre ?

Flash. Sommet de financement des économies africaines à Paris. Qu’en attendre ?

Ouverture le mardi 18 mai 2021 à Paris au Grand Palais Ephémère.

Quelles attentes ?

Plus d’informations en soirée à l’issue du sommet.

Reportage de Cheik FITA

 

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 10:41
Affaire Bukanga Lonzo-Matata Ponyo, Kin Kiey lève un coin de voile

Bruxelles, le 17 mai 2021

La Rédaction

Tryphon Kin Kiey Mulumba, Professeur d’Université, Editeur du Journal « Le Soft International » a publié un communiqué de presse le 13 mai 2021 ayant trait à l’affaire Bukanga Lonzo. Une ombre apparaît dans le dossier : Matata Ponyo, ancien Premier Ministre et actuellement sénateur… Plus qu’une ombre ! Accrochez-vous convenablement à votre siège.

Document.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PROF. TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA (VERSION OFFICIELLE).

L’affaire Bukanga Lonzo ou comment le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba se sauva à Berlin de l’oracle du Premier ministre Augustin Matata Ponyo

Maintenant que le couvercle de la marmite commence peu à peu à être enlevée dans l’affaire Bukanga Lonzo avec le rejet par des ministres Matata de toute responsabilité dans ce scandale d’une décennie congolaise faillie, alors qu’on mobilise la planète contre l’Inspection Générale des Finances, qu’on cherche à traumatiser son Inspecteur Général-Chef de Service Jules Alingete Key - un vrai Antonio Di Pietro de la Mani pulite - pour l’abattre quand ils font un travail de salut public, je souhaite déclarer que d’une part, mes ennuis avec l’ancien Premier ministre qui m’avait sélectionné et recruté après une interview, avec un autre candidat malheureux aujourd’hui Vice-Premier ministre, en ses bureaux du ministère des Finances, ont commencé avec mon arrivée au ministère des Télécommunications, le 28 avril 2012 même s’il n’avait pas réussi à me révoquer étant entré avec lui le même jour au Gouvernement et sorti le même jour avec lui du Gouvernement, près de cinq ans plus tard, quand il en avait fait partir allègrement des Vice-Premiers ministres et des ministres clé.

Je déclare que tous les contrats fibre optique et autres avaient été signés par mes prédécesseurs et par le ministre des Finances Augustin Matata Ponyo Mapon.

Et ce projet fibre optique avait échoué après sa surfacturation (plus de 12 millions de $US pour l’érection du Point d’atterrage de Muanda quand il n’en fallait que 3 millions) et après qu’un individu ait retiré, en espèces, en pleine journée, sur simple présentation de permis de conduire, 3 millions de $US au guichet de la banque BIAC en faillite aujourd’hui et empoché cette somme partagée par la mafia.

Le Président d’alors Joseph Kabila ordonna à son conseiller spécial en matière de sécurité Pierre Lumbi Okongo d’ouvrir une enquête criminelle qui aboutit à l’arrestation de trois des complices jetés aussitôt au cachot au CNS et contraints au remboursement de cette somme volée.

Dans le groupe de cette association des malfaiteurs : des noms dont Augustin Matata Ponyo Mapon, un pasteur Daniel Ngoy Mulunda, alors président de la CENI, la Commission Électorale Nationale Indépendante, le D-G de la SCPT, un diplomate étranger.

Voilà pourquoi Joseph Kabila très furieux avait mis le Premier ministre Matata hors circuit de ce Point d’atterrage même le jour de son inauguration, le  8 juillet 2013 à Muanda, à l’embouchure du fleuve, ne traitant le dossier qu’avec le ministre des PTNTIC qui réussit l’incroyable miracle par l’usage du fouet contre l’entreprise italienne qui avait reçu les fonds de l’Etat, la pressant de réaliser le nouvel ouvrage selon les normes internationales dictées par les maîtres d’ouvrage sud-africains et français qui certifièrent enfin l’ouvrage et donnèrent le go du lancement.

Le Point d’atterrage Muanda est et reste une fierté nationale même si le départ des câbles jusqu’à Kinshasa avait posé problème et continue de poser problème pour ses malfaçons mais, à nouveau, les contrats avaient été offerts par le ministre Matata et ses collègues du Gouvernement, bien avant mon arrivée au ministère, à des Chinois à l’époque fortement protégés, et réalisés bien avant ma nomination  même si j’ai tenté sans succès, car trop protégés, de faire refaire les travaux.

Malgré qu’il ait combattu ce projet fibre optique, certainement parce que confié à ce stade par Kabila à un homme à l’esprit libre et indépendant, le Premier ministre décidait, au retour de Muanda, de créer un compte séquestre ouvert dans une banque commerciale, où étaient versés tous les fonds générés par l’usage de ce réseau par les entreprises des télécommunications, et géré directement par la Primature.

 

Les courriers officiels existent…

L’IGF de tous les espoirs devrait pouvoir ouvrir ce dossier fibre optique et entendre aujourd’hui ce groupe de criminels.

Mon autre conflit majeur que j’ai eu avec mon Premier ministre : c’est mon refus de signer à Berlin, devant lui, face à moi, au siège berlinois de Siemens, un contrat des centaines de millions de € portant sur un projet d’informatisation des services publics de l’Etat.

Alors que je transitais à Bruxelles venant d’une mission officielle à Dubaï, un coup de fil d’un officiel de la Primature m’avertissait que j’allais être « enbeded » dans l’avion du Premier ministre pour Berlin, depuis Bruxelles où il était arrivé la veille, sans savoir ce que j’allais faire dans la Capitale allemande plutôt que de regagner Kinshasa où m’attendaient des dossiers d’Etat.

Quelle ne sera pas ma surprise quand le lendemain, à Berlin, le protocole me réveille pour me prier de prendre place, à bord d’une exceptionnelle limousine Mercedes, la direction de la firme allemande Siemens où la délégation officielle congolaise conduite par le Premier ministre, qui comptait notamment son ami et mentor ministre des Transports et Communications Justin Kalumba Mwana Ngongo et son directeur de protocole, est arrivée pour 07:00’ pour le petit déjeuner.

Au menu du petit déjeuner,  le Premier ministre m’adressa un oracle : signer ce contrat devant la Haute Direction de Siemens et des personnalités politiques allemandes de haut rang proches de la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel qui avait invité le Chef du Gouvernement congolais.

Calmement, et avec des mots exceptionnellement choisis, j’expliquais à l’assemblée réunie dans une sorte de salle de classe, dans cette cité Siemens, dans la banlieue de Berlin, la procédure légale à suivre : inviter éventuellement des représentants qualifiés de Siemens à venir concourir à Kinshasa avec d’autres entreprises, soumettre les dossiers aux commissions interministérielles et, enfin, espérer aller au Conseil des ministres.

Ce fut un tremblement de terre que j’assumais. La rupture entre nous.

Et, je comprends aujourd’hui dans quel piège tendu certains de mes collègues sont tombés dans ce dossier de Bukanga Lonzo avec le ministre le plus concerné en charge de l’Agriculture Jean-Chrysostome Vanamuwiti Mukesyayira qui vient de diffuser un communiqué chargeant littéralement l’ex-Premier ministre.

Mais le meilleur pour moi fut la finale : alors que la firme française Orange faisait disparaître des centaines de millions de $US, que par un savant système de minoration de ses déclarations d’appels, que les usagers congolais étaient siphonnés, et que le régulateur avait proposé au ministre une pénalité légale de plusieurs millions de $US contre l’opérateur français prêt à débourser la somme, le Premier ministre fit venir à Kinshasa le PDG français très fortuné d’Orange Stéphane Richard, donnant ordre d’annuler la pénalité privant le Trésor public d’un fonds important, après un tête-à-tête avec celui qui fut le Directeur de cabinet de Mme Justine Lagarde, mêlés sous Sarkozy dans un scandale qui n’en finit pas, celui dit du Crédit Lyonnais-Bernard Tapie.

Je comprends pourquoi il en récolta quelques phrases de Mme Lagarde lors d’un séjour, à Washington, au siège du Fonds Monétaire International.

L’expérience dans cette équipe gouvernementale que j’avais nommée celle des Surdoués - du moins Matata-1 - qui me conduisit à deux reprises à remettre en mains propres ma démission au Premier ministre refusée après notamment le gros incident de « Je mange, tu manges, il mange, nous mangeons » à l’Assemblée Nationale - vaut un livre.

En attendant, un mot à ceux qui se soucient des criminels économiques dont nos chefs religieux catholiques passés à l’Université privée Mapon à Kindu pour vanter des œuvres, de revoir dans l’urgence leurs copies en laissant l’Inspection Générale des Finances et la justice de notre pays faire chacune son travail.

 

« Tout ce qui brille n’est pas or ».

Kinshasa, 13 mai 2021.

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Published by Cheik FITA
17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 08:48
Rétro. 17 mai 1997... AFDL, quel bilan? Quel héritage?

Bruxelles, le 17 mai 2021

par Cheik FITA

17 mai 1997, 17 mai 2021, cela fait 24 ans que l'AFDL, Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (du Congo) était entrée à Kinshasa, chassant au passage Mobutu du pouvoir. 

Maintenant que cette page est tournée avec l'arrivée au pouvoir d'un ex-opposant de longue date, quel regard sur l'intrusion de l'AFDL dans la marche de la RD Congo? 

Ci-dessous un billet que nous avions rédigé il y a trois ans, ainsi que sa version audio sur YouTube.

 17 mai 1997-17 mai 2018, progrès ou gâchis ?

Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL, Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo entraient à Kinshasa, accueillis en véritables libérateurs par la population kinoise.

21 ans après, quel bilan ceux qui avaient chassé Mobutu peuvent-ils présenter au peuple congolais ?

Ont-ils fait mieux ou pire que Mobutu ?

 

La RD Congo a-t-elle progressé ou reculé ?

Le peuple est-il content de ceux qui sont au pouvoir ?

Du point de vue social,

Face aux données ci-après, les tombeurs de Mobutu peuvent-ils pavoiser ?

  • Le chômage n’a pas été vaincu, bien au contraire, surtout dans les grandes villes et spécialement dans la capitale Kinshasa.
  • L’accès à l’énergie électrique a reculé. Kinshasa la capitale vit de plus en plus dans le noir.
  • Aucun progrès dans l’accès à l’eau potable. Même les infrastructures héritées de Mobutu se sont détériorées.
  • L’enseignement a reculé. Les diplômes universitaires congolais sont de moins en moins reconnus à l’étranger, malgré le grand essaimage au niveau national d’institutions d’enseignement supérieur. La bourse d’études jadis accordée aux étudiants par l’ état a disparu. Peu de parents parviennent à scolariser leurs enfants.
  • L’accès aux soins de santé ne s’est pas amélioré. Des maladies jadis éradiquées ont réapparu.
  • L’accès au logement est toujours problématique. En 21 ans, ceux qui ont les manettes de l’état n’ont pas réussi à créer des logements sociaux.
  • Le transport est toujours un casse-tête, surtout à Kinshasa.

Du point de vue culturel,

  • L’état congolais n’a pas réussi à construire des infrastructures culturelles pour permettre à l’art congolais de s’épanouir. Pas de salle de cinéma, pas de salle de théâtre. Le palais du peuple à Kinshasa qui aurait dû être un haut lieu de productions culturelles a été pris en otage par les institutions politiques. De même à Lubumbashi la deuxième ville du pays, la salle du cinquantenaire a été transformée en parlement provincial alors qu’en réalité, elle est une salle de théâtre.
  • Dans le chef-lieu de nouvelles provinces, aucune infrastructure culturelle digne de ce nom n’a été construite.
  • L’état ne subventionne aucun festival,
  • Les prix littéraires et artistiques sont inexistants,
  • Malgré le succès international de la musique congolaise, l’état n’est pour rien dans ce rayonnement. A l’ère du numérique, l’état n’a rien prévu pour défendre et protéger les droits des artistes congolais.
  • Le livre congolais est toujours un parent pauvre. Quelles sont les maisons d’édition mises à la disposition des écrivains ? Quelle a été la politique pour l’éclosion et la découverte de nouveaux talents ? Quels sont les grands écrivains des 21 dernières années qui ont été dévoilés au public  grâce aux « libérateurs »? Qu’a fait l’état-post Mobutu  pour que la littérature congolaise émerge ?
  • Les arts du spectacle que sont le théâtre, les ballets, les exhibitions folkloriques n’ont connu aucun coup de pouce de l’état, aucune subvention. Le Théâtre National de la RD Congo qui sillonnait jadis le monde a été délaissé. Même les troupes théâtrales privées qui réussissaient à sortir du pays le font de moins en moins. Le révolution numérique n’a pas été mise à contribution pour la promotion de la culture congolaise.
  • Avec le très grand nombre de tribus en RD Congo, il aurait dû y avoir de plus en plus de musées pour la conservation de notre héritage culturel. 21 ans après le départ de Mobutu, où la RD Congo en est-elle ?

Du point de vue économique,

Un chiffre :  la RD Congo a un budget annuel de 5 milliards de dollars. Vous avez bien lu. Moins que le budget de la plupart des villes européennes.  Quelques exemples :

  • Bruxelles : 5.508.000.000 euros
  • Genève :  1.195.911.066 francs suisses
  • Paris : 8 .469 millions d’euros
  • Jakarta : 5,2 milliards de dollars
  • New York : 70 milliards de dollars.

A se poser des questions : où va l’argent du coltan, du pétrole, de l’or, du diamant, du bois, du colbalt, du cuivre.. ?

Du point de vue politique et administratif

La plus grande richesse d’un pays, ce sont les hommes, les citoyens. Dans tous les pays du monde, l’état recense sa population et délivre une carte d’identité à chaque citoyen. 21 ans après le départ de Mobutu, l’état congolais est toujours incapable de délivrer une carte d’identité aux citoyens.

Du pouvoir issu des urnes.

La gestion d’un état se fait à plusieurs niveaux : Local, urbain, provincial, national.

A l’issue de la rencontre de Sun City en 2002, il avait été décidé d’organiser les élections générales en 2005, au plus tard en 2006. le processus électoral devait commencer par la base pour se terminer par la présidentielle.

Il n’y eut pas d’élections locales en 2006. 21 ans après le départ de Mobutu, il n’y en a toujours pas eu. Ainsi, depuis le départ de Mobutu, il n’y a toujours pas eu un seul élu local en RD Congo. Bien au contraire, les dirigeants locaux sont nommés par le sommet.

A propos des mandats.

Il y eut en 2006 élections des députés provinciaux qui élirent à leur tour en 2007 des gouverneurs pour un mandat de cinq ans soit jusqu’en 2012. Et après ? Plus rien. Qui gouvernent actuellement les provinces congolaises ?

En 2011, il y eut des élections législatives, quoique fortement chahutées. En 2012, le parlement fut installé pour 5 ans.

Depuis 2017, il n’y a plus de parlementaires détenant un mandat valide du peuple.

Faut-il parler du sénat qui a battu tous les records de l’illégitimité ? Elus  en 2007 pour 5 ans, onze ans après, toute honte bue, les "sénateurs" siègent toujours. Une véritable escroquerie politique.

En 2011, il y eut élection présidentielle. Selon la CENI, Joseph Kabila avait gagné et était donc devenu Président pour cinq ans. Oui, pour cinq ans. Pas un jour de plus, pas une minute de plus. Le 19 décembre 2016, le mandat présidentiel issu des urnes avait pris fin.

Entre la fin de mandat du Président et aujourd’hui, une magie toute congolaise s’est produite : Le Président qui aurait dû partir en 2016 est toujours là ! Et… Il n’y a toujours pas eu d’élections.

Ainsi, il trône à la tête de la RD Congo des individus  qui se disent, qui ministre, qui Premier ministre, qui député, qui Président.

Avec quel mandat ?

Par rapport à la situation qui prévalait le 17 mai 1997 à la chute de Mobutu, ses successeurs ont-ils fait mieux ? Ont-ils rendu le Congolais plus heureux ? Ont-ils transformé le Congo en un pays où il fait bon vivre ?

17 mai 1997-17 mai 2018, y a-t-il eu progrès ou gâchis ?

 

Bruxelles, le 17 mai 2018

Cheik FITA

 

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Published by Cheik FITA
16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 00:15
Levée de l’immunité de Matata Ponyo, Bahati Lukwebo recadre certains médias.

Bruxelles, le 16 mai 2021

par Cheik FITA.

Lors d’une manifestation scientifique organisée le samedi 15 mai 2021 au CEPAS à Kinshasa, le Président du Sénat congolais, le Professeur Bahati Lukwebo a profité de la tribune du jour pour rectifier l’information diffusée par certains médias sur la levée de l’immunité parlementaire de l’ancien Premier Ministre  Matata Ponyo.

Le sénat a-t-il rejeté la demande de levée de l’immunité de Matata Ponyo? Selon certains médias : oui. Mais pour le Président du sénat congolais, ce n’est pas de cette façon que le problème s’est posé lors de la plénière.

Juridiquement, deux interprétations s’affrontaient :

Mr Matata Ponyo était-il poursuivi comme ancien Premier Ministre ou comme sénateur ? Or les juridictions ne sont pas les mêmes pour les anciens Premiers Ministres et pour les sénateurs.

Ensuite, lors de son adresse, le Président du sénat a rappelé un détail que les habitués des débats parlementaires ne devraient pas ignorer : Pour pareils cas, on constitue d’abord une commission parlementaire avant que la plénière ne se prononce.

Or cela n’a pas encore été le cas.

Rien que pour cela, les médias qui ont repris l’information d’une façon quelque peu biaisée, auraient dû mieux formuler leur affirmation.

Le Président du sénat congolais a même lancé une pique aux médias quant à leur rôle social. Pique qui équivaut à cette sagesse de nos ancêtres qui dit :

« Quand une bouteille d’huile tombe, se casse et que l’huile se répand sur le sol, il est impossible de remettre l’huile dans la bouteille. »

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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 05:36
13 mai 1978, les rebelles entrent à Kolwezi, 13 mai 2021, Président Tshisekedi entre à Kolwezi !

Kinshasa, le 13 mai 2021

Par Cheik FITA

Hasard de calendrier ? Il y a 43 ans, le 13 mai 1978, des rebelles katangais entraient dans la ville de Kolwezi.

Tôt le matin, nous qui habitions la ville minière, nous fûmes réveillés par des coups de feu. Quelques heures plus tard, toute la ville de Kolwezi était sous le contrôle des ex gendarmes katangais venus de l’Angola.

Pour l’histoire, j’avais écrit à cette occasion la pièce de théâtre « Moins Homme » dite « La guerre de Kolwezi ». La pièce fut  en 1979 une des douze pièces finalistes du concours théâtral interafricain qu’organisait chaque année la Radio France Internationale. Elle sera jouée durant des années avec un très grand succès.

Economiquement, à l’époque, Kolwezi était un des trois centres miniers les plus importants de la Gécamines, et cette entreprise contribuait de plus de 70% au budget de l’état.

Politiquement, cette rébellion avait quelque peu fragilisé le régime de Mobutu. Celui-ci dut organiser des élections législatives quelques années plus tard. Et cinq ans après cette guerre, naissait l’UDPS, le parti du Président actuel de la RD Congo.

13 mai 2021, le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo entre à Kolwezi !

Le séjour du Président Tshisekedi à Kolwezi devrait donc obligatoirement être et économique, et politique : enterrer une bonne fois pour toutes, les différentes pesanteurs qui ont plombé la marche du pays, à partir de cette région du pays.

Lire aussi :

Page d'histoire. 13 mai 1978, Kolwezi sous les balles 

lien: http://www.cheikfitanews.net/2016/05/page-d-histoire-13-mai-1978-kolwezi-sous-les-balles.html.

Livre. "Moins Homme" de Cheik FITA baptisé à Bruxelles 

lien:  http://www.cheikfitanews.net/article-livre-moins-homme-de-cheik-fita-baptise-a-bruxelles-121691745.html

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12 mai 2021 3 12 /05 /mai /2021 21:24
Pour un fonds de soutien aux FARDC dans la diaspora. Jean-Eric Badibanga explique

Bruxelles, le 12 mai 2021

Par Cheik FITA

« L’argent est le nerf de la guerre » dit-on. Un grand consensus national s’est formé quant à l’appui aux FARDC pour qu’ils en finissent une bonne fois pour toutes avec les groupes armés qui sèment la mort dans les provinces de la RD Congo. Les FARDC sont pris en charge par le gouvernement c’est vrai.

Mais les Congolais de la diaspora ne pourraient-ils pas alimenter un fonds de soutien à nos militaires qui sont au front ?

Lors d’un entretien avec l’Info en Ligne des Congolais de Belgique, Jean-Eric Badibanga, chef d’une PME œuvrant au Congo a lancé un appel aux Congolais de la diaspora afin qu’ils alimentent un fonds en soutien aux FARDC au front en Ituri et dans le Nord-Kivu.

Voici les raisons qu’il avance pour cette action :

  • Depuis la déclaration de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, il y a une grande mobilisation des Congolais dans les médias et via les réseaux sociaux.
  • Une mobilisation morale ne suffit pas, il faut mobiliser aussi des fonds.
  • La diaspora congolaise est grosse pourvoyeuse d’argent pour le pays,
  • Dans ce grand pouvoir économique qu’elle a, la diaspora congolaise peut destiner une quotité pour soutenir nos militaires, et pourquoi pas les compatriotes de l’Est,
  • L’appel du Président de la République pour soutenir les FARDC étant un appel patriotique, au-delà de tous les clivages, on ne peut pas ne pas être patriote.

Le samedi 15 mai 2021 un échange via Internet sera organisé (voir l'affiche).

Ci-dessous les données pratiques sur le projet

Dénomination du projet: Fonds de soutien et de solidarité "Je suis FARDC - Etat de siège"

Contacts : Téléphone de contact: 0032 466 13 86 83-

 Groupe Facebook : "Je suis FARDC - Etat de siège

Mail: fardc.soutien@gmail.com 

Compte bancaire: BE39 2100 9376 6619, BIC : GEBABBEB

 

 

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12 mai 2021 3 12 /05 /mai /2021 06:43
ESU:  « Thomas LUHAKA L.  n'a laissé aucun diplôme non signé »

Bruxelles, le 12 mai 2021

Par Cheik FITA

Du cabinet du Mr Thomas Luhaka, Ministre sortant de l'Enseignement Supérieur et Universitaire nous est parvenue une mise au point concernant un prétendu dossier d'un million de diplômes laissés sans être signés.

A l'heure où les réseaux sociaux sont devenus un véritable tribunal populaire et où où n'importe quel quidam peut déverser sur la toile toute sorte d'inepties sur n'importe qui et pratiquement en toute impunité, les différentes personnalités sont dans l'obligation d'être vigilants et capable de réagir dès la diffusion de moindres fakenews sous peine d'être lynchés inutilement.

C'est ainsi que le Ministre Thomas Luhaka, ministre sortant de l'ESU, Enseignement supérieur et Universitaire est accusé d'avoir abandonné un million de diplômes non signés.

Voici sa mise au point.

 Mise au point  dossier  1 million de diplômes 

Nous tenons à informer l'opinion de ce qui suit : 

1.Le Ministre honoraire de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas LUHAKA LOSENDJOLA  n'a laissé aucun diplôme non signé sur la table de son successeur, lors de la remise-reprise.

2. Lors de son passage à l' ESU, Thomas  LUHAKA a incité les établissements à s'acquitter de cette tâche de délivrance des diplômes dans les  délais ( d'où sa présence à l'Académie des Beaux-Arts où les diplômes ont été immédiatement délivrés aux Lauréats).

3. En vue de la sécurisation de ces papiers de valeur,  Thomas LUHAKA a  doté les diplômes d'un timbre de sécurité pour éviter toute falsification.

4. Seul l'auteur du tweet pourrait expliquer aux Congolais comment, avec une population estudiantine nationale avoisinant les 650.000,  dont une moyenne de 50.- 60.000 diplômés par an, on pourrait en 2 ans, avoir  1 million de diplômes en attente de signature. Pour atteindre ce nombre de diplômes, on devrait attendre une moyenne de18 ans sans qu'aucun diplôme n'ait été signé !

Célé PATA KADIAMBI
Chargé de Communication de l'Honorable Thomas LUHAKA LOSENDJOLA.

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RD Congo, sans un seul coup de feu

 

 

 

 

 

 

RD CONGO, LA DÉMOCRATIE assassinée?

De Cheik FITA

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couverture démocratie assassinée

Moins Homme dite la guerre de Kolwezi. Théâtre

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